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[mireille]

A l'équipe de cardiologues

En juillet 2002, mon omnipraticienne m'envoie à l'urgence de l'hôpital parce que l'électro indique que je fais de la fibrillation auriculaire gauche.

Le cardiologue en service me dit que j'ai un trouble mineur du rythme cardiaque et me laisse sortir avec une médication pour ralentir le rythme cardiaque.

En septembre, je vois mon cardiologue qui me confirme que j'ai un trouble mineur du rythme cardiaque. Il change ma médication pour du monocor qui donne moins d'effets secondaires.

Mon omnipraticienne me fait prendre de l'aspirine (80mg) quotidiennement. A l'hiver, j'arrête graduellement par moi-même le monocor à cause des effets secondaires (manque d'énergie, indifférence, aspects dépressifs, etc.)

En août 2004, mon omnipraticienne me fait voir un autre cardiologue pour savoir les effets à long terme de cette forme d'arythmie.

Il me traite un peu cavalièrement .J'ai donc besoin de quelques informations supplémentaires.

-Est-ce juste de dire que je ferai toujours de l'arythmie à cause d'une légère dilatation de l'oreillette gauche?

-Est-ce recommandé de faire de l'exercice physique dans ces conditions?

-Il me dit que la science ne sait pas encore si c'est la dilatation de l'oreillette qui cause l'arythmie ou l'inverse. Qu'en pensez-vous?

-J'ai commencé à faire de l'arythmie à la suite de difficultés majeures du genre deux inondations graves, une crise de verglas, deux déménagements difficiles. Se peut-il qu'il y ait un lien entre l'arythmie et les chocs émotifs joints à une très grande fatigue? Les deux cardiologues me donnent un avis différent sur cette question.

-Ma vie redevenant harmonieuse, ai-je une chance que l'arythmie arrête ou diminue?

-Le dernier cardiologue vu insiste pour me faire prendre du coumadin dès maintenant (61 ans). Comme je refuse, il m'affirme que j'y serai contrainte à l'âge de 65 ans. Cela me semble vouloir tuer une mouche avec une massue. Pouvez-vous m'indiquer des alternatives? Étant très sensible à la médication, je ne veux pas que ma qualité de vie soit affectée par une médication lourde. J'espère vraiment trouver autre chose.

Merci très sincère de votre attention.
Mireille Colpron